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À propos du modèle de développement de l'athlète à l'ultimate

10 avril 2013 | Catégories: ultimate | View Comments

La Fédération québécoise d'ultimate est en train de concevoir son propre modèle de développement de l'athlète, modèle que chaque fédération doit avoir. Dans ce texte, je transmettrai quelques-unes des réflexions que j'ai sur le sujet. Bien sûr, mes réflexions sont limitées et proviennent en grande partie d'une seule source, car ce n'est pas du tout mon sujet de recherche.

Savoir comment développer les meilleurs athlètes est une très grande question et je suis sûr que les réponses qu'on y apporte évolue au fil des années selon les expériences qui s'acquièrent et surtout suites aux erreurs qui sont faites et ce dans tous les sports. Ainsi, je pense que la fédération doit s'appuyer sur ce qui a de mieux. Or, qui possède cette expertise? Qui sont les experts?

À la conférence annuelle d'Ultimate Canada tenue en novembre 2011 à Québec (dont j'avais fait un résumé), Charles Cardinal était le conférencier invité et il avait fait une très bonne présentation. Pour ma part, c'est à ce moment-là que j'ai été sensibilisé pour la première fois à cette question. M. Cardinal, qui avait été longtemps entraîneur de volleyball, nous disait de profiter du fait que nous sommes un jeune sport pour ne pas refaire les erreurs du passé. Cela signifie que nous avons aujourd'hui la responsabilité de connaître quelles sont les erreurs du passé.

Je me souviens qu'il parlait des entraîneurs qui visaient la victoire pour des équipes d'adolescents. Oui, ils obtenaient la victoire. Ils étaient champions québécois, peut-être même champions canadiens à 15 ans, mais ce sont des joueurs qui à 17-18-19 ans abandonnaient le sport, car on les avaient écoeurés pendant l'adolescence.

Un autre exemple dont il avait parlé était à propos des jeunes qui ont une poussée de croissance tardive. Ces jeunes sont souvent mis de côté dans les sélections des équipes élites adolescentes. Par contre, des recherches montrent que ces jeunes peuvent atteindre des niveaux encore plus élevés dans la vingtaine, d'où l'importance de ne pas les mettre de côté.

Il a cité un nombre encore plus grand d'erreurs commises par le passé à ne pas refaire. J'ai réussi à en trouver une liste (Les problèmes dans le sport) sur le site de Au Canada, le sport c'est pour la vie, organisation qui semble avoir réuni les experts que nous cherchons. Ce site contient une foule d'informations dont les modèles de développement à long terme de l'athlète pour plusieurs sports (Consulter nos ressources > Modèles de DLTA canadiens propres à chaque sport).

Sur le même site, on y décrit les 7 stades du Développement à long terme de l’athlète (DLTA) sur lequel le modèle de développement de l'athlète à l'ultimate doit se baser:

  • Stade 1 : Enfant actif (0-6 ans)
  • Stade 2 : S’amuser grâce au sport (filles 6-8, garçons 6-9)
  • Stade 3 : Apprendre à s’entraîner (filles 8-11, garçons 9-12)
  • Stade 4 : S’entraîner à s’entraîner (filles 11-15, garçons 12-16)
  • Stade 5 : S’entraîner à la compétition (filles 15-21, garçons 16-23)
  • Stade 6 : S’entraîner à gagner (filles 18+, garçons 19+)
  • Stade 7 : Vie active (participants de tout âge)

Après la conférence de M. Cardinal, à notre table de 5 ou 6 personnes, on devait discuter du contenu propre à l'ultimate dans chacun des stades. Cette discussion m'a fait comprendre que nous sommes aussi capables, à l'ultimate comme dans les autres sports, de faire des erreurs (selon mon opinion personnel). En effet, une des personnes à notre table expliquait qu'en tant qu'entraîneur, il obligerait ses joueurs à lancer que des revers et des lancers droits et interdirait les lancers marteau et autres lancers particuliers. À mon avis, c'est une erreur. On ne veut pas développer des athlètes à l'image de notre génération. On veut développer des athlètes qui seront les meilleurs pour pratiquer l'ultimate. Or dans les règlements de l'ultimate, il n'est pas fait mention de la manière de lancer le disque. Alors pourquoi ajouter de telles interdictions? Au contraire, j'aimerais que la prochaine génération ne possède pas notre handicap et puisse lancer le disque de toutes les façons!

Je désire réitérer un conseil de M. Cardinal au sujet qu'il faut absolument miser sur l'aspect esprit du jeu et communautaire, deux valeurs essentielles à l'ultimate, dans notre approche de développement de l'athlète.

Finalement, je désire terminer en transmettant les réflexions que j'ai eues depuis la conférence de M. Cardinal, c'est-à-dire depuis un an et demi. Je n'ai pas beaucoup d'expérience sur le développement des jeunes joueurs juniors d'ultimate et à quel moment serait-il propice d'apprendre quoi. Par contre, je suis capable de repérer les bons joueurs et les mauvais joueurs autour de moi une fois grands. Ainsi, c'est sous cet angle maintenant que je réfléchis aux habiletés qui doivent être développées en jeune âge et les habiletés pour lesquelles il n'est pas trop tard de développer dans une équipe senior pendant une ou deux saisons pour atteindre un objectif comme gagner les Championnats canadiens.

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Sur le nombre de passes sans perdre le disque à l'ultimate

08 novembre 2012 | Mise à jour: 11 novembre 2012 | Catégories: ultimate | View Comments

Les équipes d'ultimate ne sont pas parfaites et ne réussissent pas toutes leurs passes. Certaines équipes les réussissent plus que d'autres et on peut comparer deux équipes par exemple en calculant le pourcentage de passes réussies. Si une équipe réussit 4 passes sur 5, elle a un taux d'efficacité de 80%. Sur 100 passes, elle en réussira 80. Dans ce texte, on écrira qu'une équipe est E80 si elle réussit 80% de ses passes, E90 si elle réussit 90% de ces passes, etc.

Probabilité de réussir trois passes consécutives

Quelle est la probabilité qu'une équipe E80 réussisse trois passes consécutives? En supposant que chaque passe constitue un événement indépendant, on peut calculer cette probabilité de la même façon qu'on la calcule pour les dés, c'est-à-dire en faisant le produit des probabilités de chaque événement. La probabilité d'obtenir deux 6 en lançant deux dés est : \[ \frac{1}{6} \times \frac{1}{6} = \frac{1}{36}. \] De la même façon, la probabilité qu'une équipe E80 réussisse trois passes consécutives est \[ 0.80 \times 0.80 \times 0.80 = 0.512. \]

Ainsi, une équipe E80 a seulement une chance sur deux (51.2%) de réussir trois passes consécutives. On peut penser qu'une équipe E80 est une équipe faible, mais pas forcément car cela peut aussi dépendre des conditions météorologiques. Dans un match récent entre Goat et Doublewide ayant eu lieu aux championnats américains de USA Ultimate où le vent dépassaient les 30 km/h, l'équipe Goat de Toronto a réussi 105 de ses 133 passes tentées (selon ce texte sur ultiworld.com) pour un taux de réussite de 78.9%.

Et pour une équipe E90 maintenant? Si le taux de réussite d'une passe augmente à 90%, alors la probabilité de réussir trois passes consécutives devient 70% environ : \[ 0.90 \times 0.90 \times 0.90 = 0.729. \]

Calculer le nombre de passes q'une équipe peut se permettre grâce au logarithme

Combien de passes est-ce qu'une équipe E90 peut faire avant de perdre le disque une fois sur deux? Calculons. \[ 0.90 \times 0.90 \times 0.90 \times 0.90 = 0.656, \] \[ (0.90)^5 = 0.590, \] \[ (0.90)^6 = 0.531, \] \[ (0.90)^7 = 0.478. \] Donc, entre la 6ème et la 7ème passe, ou du moins à partir de la 7ème, la probabilité qu'une équipe E90 soit encore en possession du disque est moins d'une chance sur deux. Cet exposant peut être calculé plus efficacement grâce aux logarithmes. En effet l'exposant que l'on doit mettre à la base 0.90 pour que la puissance égale 0.5 est donné par le logarithme de 0.50 en base 0.90: \[ (0.90)^x = 0.50 \quad\iff\quad x = \log_{0.90} 0.50 = 6.579, \] donc la puissance vaut bel et bien 0.5 entre la 6ème et la 7ème puissance entière comme on avait évalué. Si votre calculatrice ne permet pas de calculer le logarithme dans la base de votre choix, vous pouvez utiliser la formule de changement de base: \[ x = \log_{0.90} 0.50 = \frac{\log_b 0.50}{\log_b 0.90} = 6.579, \] où \(b\) est une base quelconque.

Demie-vie de possession

Ainsi, au delà de 6 passes, il y a plus d'une chance sur deux qu'une équipe E90 ait perdu la possession du disque. Inspiré par la chimie et la physique qui définit la demi-vie d'un élément radioactif comme étant la durée nécessaire pour que la moitié des noyaux radioactifs se soient désintégrés, nous définissons la demi-vie de possession d'une équipe d'ultimate comme étant le nombre de passes avant que la probabilité d'être encore en possession du disque soit inférieure à une chance sur deux. En général, la demie-vie de possession peut être exprimée sous la forme: \[ \text{demie-vie de possession } = \frac{-\log 2}{\log q} \] où \(q\) est la probabilité de réussir une passe. On remarque que la demi-vie de possession correspond en fait à la médiane d'une loi géométrique.

On a déjà calculé que la demi-vie de possession d'une équipe E80 est 3 passes et que la demi-vie de possession d'une équipe E90 est 6 passes. Calculons maintenant la demi-vie de possession d'une équipe E95: \[ \frac{-\log 2}{\log 0.95} = 13.51, \] que l'on arrondit à l'entier inférieur, donc 13 passes. La demi-vie de possession augmente à 22 passes pour une équipe E97 et à 68 passes pour une équipe E99. Les valeurs de demi-vie de possession sont indiquées dans la première colonne du Tableau ci-bas, chaque ligne correspondant à une équipe dont l'efficacité par 100 passes est fixé.

Tableau : la demi-vie de possession est dans la colonne 0.50

  0.50 0.60 0.70 0.80 0.90 0.95 0.97
Équipe E80 3 2 1 1 0 0 0
Équipe E90 6 4 3 2 1 0 0
Équipe E95 13 9 6 4 2 1 0
Équipe E97 22 16 11 7 3 1 1
Équipe E99 68 50 35 22 10 5 3

Les autres colonnes indiquent des durées de possessions plus courtes. En effet, une équipe élite E99 réussissant 99% de ses passes sera plus exigeante et voudra marquer plus d'une fois sur deux. Ainsi, elle tentera de marquer en moins de passes que sa demi-vie de possession. Par exemple, une équipe E99 se limitera à 10 passes si elle veut marquer le point avec une probabilité de 90% et à 22 passes si elle veut marquer à 80%.

Conséquences sur les stratégies

Cela indique qu'une équipe doit posséder des stratégies indiquant comment marquer en une dizaine de passes tout au plus. Si la montée de terrain demande de faire 2, 3 ou 4 passes latérales, il en reste juste 6 pour avancer. D'où l'importance d'avoir des stratégies simples qui permettent de sortir de la ligne en pas plus que 2 ou 3 passes suivies d'au moins deux ou trois passes de continuité. Une équipe qui nécessite plus de 4 passes pour sortir des situations difficiles est vouée à l'échec.

Approfondir le raisonnement pour mieux connaître votre équipe

Pour mettre à l'épreuve les théories présentées dans ce texte et aussi afin de mieux connaître votre équipe, il faut d'abord évaluer le taux de passes réussies par votre ou par une équipe si possible dans un match représentatif joué contre une équipe de son niveau. Quel pourcentage de passes obtenez-vous? Une équipe E85, E94 ou E97 ? À partir du pourcentage obtenu et des formules ci-haut, calculez votre demi-vie de possession. Ensuite, il serait intéressant de considérer la statistique de match suivante, i.e. pour chaque possession du disque, calculer le nombre de passes effectuées. Enuite, vous pouvez tenter de répondre aux questions suivantes sur cette statistique:

  • Quelle est la distribution?
  • Quelle est la moyenne?
  • Quelle est la valeur maximale? minimale? l'écart type? etc.
  • Et surtout, où se situe la demi-vie de possession parmi la distribution?
  • Est-ce que la moyenne du nombre de passes est plus grande, égale ou plus petite que la demi-vie de possession?
  • Séparer la distribution en deux groupes (deux couleurs) selon que la possession s'est terminée par un point marqué et par un revirement. Comment se comparent les deux distributions?
  • Est-ce que cela donne une indication sur les stratégies à utiliser? à ne pas utiliser?

Si vous faites l'exercice sur votre équipe ou encore sur un match d'ultimate diffusé sur internet, n'hésitez pas à rendre compte de vos conclusions dans la section commentaires, car plusieurs questions restent sans réponses dont les suivantes :

  • Quel type d'équipe est Odyssée de Montréal?
  • Quel type d'équipe est Boston Ironside?
  • Atteignent-t-ils plus ou moins que E99?
  • Existe-il en pratique une équipe réussissant 999 passes sur 1000?
  • Dans quel intervalle se situent les équipes élites?

Exemple sur la finale des CUC 2012 opposant Odyssée et Union

La finale de la division mixte des Championnats canadiens 2012 opposant Odyssée de Montréal et Union de Toronto est sur internet:

CUC 2012 - Mixed Final - Odyssee vs Union

Dans ce match, on obtient les statistiques suivantes (tableau ci-bas).

Statistiques

On remarque que la durée des possessions d'Odyssée durait en moyenne 7.33 passes et que celles d'Union étaient de 6.00 passes. Or la demi-vie de possession d'Odyssée était de 11.09 passes de sorte que 88.9% de leurs possessions étaient plus courtes que leur demi-vie. Tandis que pour Union, la demi-vie de possession était seulement de 6.41 passes de sorte que seulement 57.% de leurs possessions étaient plus courtes que leur demi-vie.

  Odyssée Union
Passes tentées 198 156
Passes réussies 186 140
Taux de réussite 93.9 % 89.7 %
Demi-vie de possession 11.09 6.41
Minimum 1 1
Maximum 18 17
Moyenne 7.33 6.00
Médiane 6 4.5
Taux de possesions plus courtes que la demi-vie 88.9 % 57.7 %

Données brutes

Voici les données brutes dont je me suis servi, c'est-à-dire la durée de chaque possession en nombre de passes consécutives. Je les ai séparées en deux selon que l'équipe marquait le point ou perdait le disque. Dans le cas d'une possession qui se termine par un revirement, la dernière passe manquée est comptée.

  Durée des possessions (en nombre de passes)
Union marque le point 11, 8, 4, 7, 12, 7, 17, 1, 1, 6
Union perd le disque 11, 5, 2, 13, 2, 12, 2, 9, 7, 3, 3, 3, 3, 3, 3, 1
Odyssée marque le point 6, 4, 8, 5, 15, 4, 16, 10, 7, 4, 5, 4, 6, 8, 18
Odyssée perd le disque 3, 5, 7, 5, 3, 11, 11, 6, 1, 9, 7, 10
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Réunion de passation - VP compétitions - FQU

12 septembre 2012 | Catégories: ultimate | View Comments

Aujourd'hui, j'ai rencontré Jean-Sébastien Merette qui me remplacera au poste de VP des compétititions de la Fédération québécoise d'ultimate. Notre réunion a eu lieu au stade olympique en présence de Marie-Hélène Audet.

La réunion a été très profitable. Nous avons discuté des thèmes les plus importants. Voici l'ordre du jour de la réunion :

  1. Objectifs de la réunion
  2. Comité compétition et le RECQ
  3. Équipes Québec (U19, U23?, hommes, femmes)
  4. Croissance de l'ultimate compétitif au Québec
  5. Création d'un circuit estival
  6. CQU7 + tournoi des champions
  7. CQU4 + CCQU4

Voici les photos du tableau vert qui rassemblaient nos refléxions sur chaque point.

En guise de procès verbal, voici un résumé sur certains des points discutés.

3. Équipes Québec

Quels seraient les objectifs d'une équipe Québec? Dans notre discussion, on a supposé que l'objectif serait de participer et gagner les Championnats du monde des nations (WUGC), mais d'autres objectifs pourraient être fixés tels qu'une participation et bonne performance aux Championnats de USA Ultimate.

Pour participer aux Championnats du monde des nations en 2016 ou 2020, il faut que les équipes Québec deviennent des équipes Canada. Il faut donc gagner les Championnats canadiens en 2015 ou 2019.

Or, si en 2011, la moyenne d'âge des joueurs d'Odyssée et Onyx (des équipes qui visaient des objectifs similaires) était autour de 30 ans, on voudrait diminuer cette moyenne d'âge d'équipe Québec progressivement vers 26 ans (supposons) en 2019. Qui sont les joueurs qui auront 26 ans en 2019? Ce sont les joueurs qui ont 19 ans en 2012. Ce sont les joueurs des équipes Québec junior d'aujourd'hui. Alors, la question devient : comment organiser les 7 prochaines années pour qu'une équipe Québec ayant une moyenne d'âge de 26 ans gagne les Championnats canadiens en 2019? Faut-il créer une équipe Québec U23 qui agira comme équipe de développement intermédiaire? Faut-il créer une équipe Québec qui rassemble les meilleurs joueurs et joueuses d'aujourd'hui, mais qui seront trop vieux en 2019? Faut-il créer un mixte des deux en ayant quelques joueurs qui partageront leur expérience aux plus jeunes?

4. Croissance de l'ultimate compétitif au Québec

En utilisant le vocabulaire du MELS qui considère les quatre sphères de la pratique sportive (Initiation, Récréation, Compétition, Excellence), nous avons discuté de l'état de l'ultimate compétitif au Québec. Nous avons souligné que le CQU4 constitue une porte d'entrée vers la sphère Compétition très efficace au Québec. En effet, une participation au CQU4 demande moins d'engagement à un joueur qu'une participation à des compétitions estivales dans une équipe de compétition. Dans le CQU4, il y a :

  • peu ou pas de pratique
  • alignements des équipes plus flexibles
  • possibilité de s'ajouter à une équipe à la dernière minute
  • moins de transport (on reste au Québec)
  • les équipes sont constamment à la recherche de joueurs(ses) remplaçants
  • les joueurs(ses) sont à la recherche d'équipes
  • beaucoup d'opportunités pour participer à son premier tournoi
  • beaucoup d'opportunités pour devenir mordu des tournois d'ultimate
  • beaucoup d'opportunités pour intégrer des nouveaux joueurs(ses) dans la sphère Compétition
  • beaucoup d'opportunités pour faire connaître les nouveaux et nouvelles prospects

Tous ces aspects font en sorte que le nombre de joueurs et joueuses participant à des compétitions d'ultimate au Québec durant au moins une fin de semaine dans l'année augmente significativement pendant l'hiver, beaucoup plus qu'à l'été en fait. C'est une saison morte très vivante! Aussi, le CQU4 est très utile aux équipes d'été, car il offre la possibilité aux nouveaux joueurs et joueuses de se faire voir et connaître et naturellement de se faire inviter dans les équipes de compétition d'été.

L'été, c'est différent :

  • les alignements sont stable et fixé en début d'été suite aux essais libres
  • demande plus d'engagement (deux pratiques par semaine)
  • est plus dispendueux (transport à Ottawa, Devens, Toronto, Championnats canadiens, etc.)

Il faut que ça change. Il faut que l'été soit autant que l'hiver une façon de s'initier à la sphère Compétition.

5. Création d'un circuit estival

Alors, la réflexion à poursuivre est la suivante : comment faire en sorte que l'été devienne, tout comme l'hiver au Québec, une saison remplie d'opportunités pour participer à un premier tournoi d'ultimate?

Une idée serait de créer un circuit québecois estival avec classement et tournoi de fin de saison. Cela a bien fonctionné pour l'hiver avec le CQU4... alors pourquoi pas l'été?

On ne doit pas tant ici s'adresser aux plus de 500 joueurs qui participent déjà dans des équipes de compétition, qui voyagent partout dans des tournois et qui s'organisent déjà des pratiques deux fois par semaine. Ils sont déjà bien servis par un réseau de compétitions qui s'adresse à eux et qui rempli bien et parfois trop le calendrier.

Il faut plutôt s'adresser à la couche suivante de joueurs et joueuses et leur offrir un réseau de compétitions estival québécois. Il faut commencer petit et il grandira peu à peu année après année tout comme le CQU4 a grandit peu à peu années après années.

À la communauté québécoise de poursuivre la réflexion...

Varia

Quelques autres idées et défis pour la prochaine année:

  • Valorisation de l'esprit sportif dans le (Circuit québécois d'ultimate 4 contre 4) CQU4. Le côté compétitif est déjà bien valorisé, comment faire en sorte que les équipes ne négligent pas l'esprit sportif?
  • Comprendre les besoins des équipes 33 à 70 souvent sous-représentées dans les comités et entourages de la FQU. Sondage, invitation à des rencontres ou trouver d'autres moyens?
  • Mettre des pressions sur Ultimate Canada pour qu'ils reconnaissent un représentant du Regroupement des équipes compétitives du Québec (RECQ) choisi par le RECQ sur leur comité de compétition plutôt qu'un membre élu antidémocratiquement par UC supposé de représenter le Québec sans jamais le consulter.
  • Vers un CCQU4 régional. Le CCQU4 organisé en avril regroupe les meilleures équipes du Québec (division AAA + AA depuis 2012). Dans les prochaines années, on pourra voir l'organisation de CCQU4 régionaux. Par exemple, les 16 meilleures équipes du Bas-St-Laurent pourraient être invitées à participer à un CCQU4-bas-du-fleuve organisé dans la région en question.
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Notes d'une présentations de Ben Wiggins

06 mai 2012 | Catégories: ultimate | View Comments

En fin de semaine, les équipes de compétitions de Montréal (MUCC) et l'Association d'ultimate de Montréal (AUM) ont invité Ben Wiggins, longtemps entraîneur de l'équipe Sockeye de Seattle, à donner des ateliers pratiques et théoriques sur l'ultimate.

Comme j'étais occupé avec ma soutenance de thèse, j'ai pu assister à seulement un atelier que j'ai bien aimé. Voici les notes que j'ai prises.

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Lancement d'un vocabulaire en français pour l'ultimate

20 avril 2012 | Catégories: ultimate | View Comments

Au cours de la dernière année, j'ai travaillé à l'élaboration d'un vocabulaire en français pour l'ultimate avec l'Office québécois de la langue française et avec des membres de la Fédération québécoise d'ultimate. Le résultat, qui vient de sortir, est intitulé Disque en jeu! et disponible sur le site de l'OQLF dans la section Lexiques et Vocabulaires. Plus d'informations sont disponibles sur la page Vocabulaire de la fédération.

Le vocabulaire contient soixante concepts et illustre différentes facettes du sport, telles que des stratégies, des types de lancers, des positions, des fautes, etc.

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